Gaïa


Oh ma gaïa si verte
Tu n'en fais qu'à ta tête
Tu supportes tous les outrages
Puisque l'homme te prend en otage

Tu es pourtant si fragile
Et tous les hommes si vils
Car au plus profond de tes entrailles
Ils continuent à te faire des entailles

Pourtant l'homme a profondément tort
Car ce qui brille n'est pas d'or
Ils creusent, ils te pénètrent
Ils te violent de tout ton être

Ils te croient douce, inoffensive
Mais tu es sur la défensive
Ils te croient domptées
Tu leurs rompt, fatiguées

Car tes larmes sont des crues
Tes t'ayant mis à nue
Ton sang s'écoule en lave
Et tu restes, là, brave

Pour toi ce sont des parasites
Et tu veux t'en débarrasser bien vite
Tu te défends, tu réagis
Face à ces hommes si désunis

Ils se croient immortelles
Malgré tes catastrophe naturelles
Car malgré tout tu sais très bien
Que face à toi, ils ne sont rien

De toute façon, dans l'infini
Tu garderas toujours ta vie
Car à force de te faire mal
Ils pousseront en premier leurs râles.
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